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Les Patriotes de 1837@1838 - FRANCHÈRE, TIMOTHÉE (1790- Saint-Mathias, 1849)
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FRANCHÈRE, TIMOTHÉE (1790- Saint-Mathias, 1849)
Article diffusé depuis le 3-mai-02
 




Marchand de St-Mathias, Timothée Franchère est le fils d’Antoine Franchère et de Marie-Josette Nicolas. Il est membre du premier bataillon de milice de la division de Chambly et sert pendant la guerre de 1812. Il devient capitaine et adjuvant dans la division de Rouville, le 7 juin 1821. Il épouse Louise-Eugénie Faribault à l’Assomption, le 18 octobre 1824 et ils ont quatre enfants . Il est élu commissaire d’école en juillet 1832 et désigné surveillant de la construction du canal de Chambly dans les mêmes années (ANQ, P224 :49; Deschênes, 1983 : 212).

Malgré toutes ses affiliations avec le gouvernement, Franchère est perçu comme un fervent patriote. Il est l’un des organisateurs de l’assemblée des Six-Comtés ou il seconde également une propostion (DAVID, 1937:23). En novembre 1837, il renvoie sa commission de capitaine de milice (La Minerve, 16 novembre 1837). Il préside l’assemblée de conciliation du parti patriote au parti bureaucrate qui à lieu le 6 novembre à St-Athanase (La Minerve, 9 novembre 1837). Il aurait à la même époque acheté des fusils et de la poudre en assez grande quantité et fait couler de 5 à 6 livres de balles (ANQ, P224:49). Lors de l’émission des mandats d’arrêt, le 16 novembre, des rumeurs circulent que tous ceux ayant participé à l'assemblée des Saint-Charles seraient arrêtés (ANQ, P244:49). Franchère décide donc de se réfugier à High Gate, aux États-Unis, en compagnie d'autres marchands, dont Eustache Soupras et Louis Marchand. Le 1er décembre, une proclamation de lord Gosford annonce une récompense de 100 louis pour son arrestation. Il rencontre alors à High Gate le capitaine Marryatt, un britannique en visite aux États-Unis, qui lui recommande, ainsi qu'à ses compagnons d’exil, de se rendre sans aucune crainte. Franchère suit ce conseil et se rend le 31 décembre 1837 en demandant pardon et en prêtant serment de fidélité à la Reine (ANQ, P224:308; DBC, 7). Il est malgré tout fait prisonnier en janvier 1838 et n’est relâché qu’à l’amnistie de Durham, en juin 1838.

Franchère n’est pas actif en 1838. En 1840, il devient administrateur de la Banque du Peuple et, en 1843, est député de Rouville (CADIEUX 1996:167). Il est en 1845 le premier maire de St-Mathias, puis meurt le 5 octobre 1845.

Geneviève Héroux [444 mots]

A.N.Q.M., « Documents relatifs aux événements de 1837-1838 », Fond Ministère de la justice, P224, M-165-2, 47, 19 février 1838, 48, le 16 février 1838, 49, 19 février 1838, 308, 10 février 1838. ; CADIEUX, Pierre-B., Le Saint-Athanase démographique et économique et le Saint-Athanase politique au temps des rébellions, Montréal, uqam, 1996. P. 128, 156, 165, 167. ; DAVID, L.O., Les patriotes de 1837-1838, Montréal, édition Librairie beauchemin limitée, p.23. ; DBC, vol VII. ; http : //www.assnat.qc.ca/fra/patrimoine /notices ; La Minerve 9-11-37, 16-11-37, 19-10-37.

 

Recherche parmi 16 491 individus impliqués dans les rébellions de 1837-1838.

 



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