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Cliquez sur un une des tuiles pour obtenir une image plus détaillée John Adams, Map of the City and Suburbs of Montreal, Département des livres rares et collections spéciales,Université McGill (détail) Cette carte permet de constater les effets du démantèlement des fortifications de la ville après 1801. La ville est bien encore concentrée autour d'un centre, délimité par les rues McGill, Berri et Craig, mais les faubourgs prennent de l'ampleur tout autour. En 1837, ces derniers représentent déjà les trois quarts de la population de Montréal. Dans le sens des aiguilles d'une montre, ces faubourgs sont, à l'ouest, Sainte-Anne et Saint-Antoine, au centre, Saint-Laurent et Saint-Louis, et, à l'est, Saint-Jacques et Sainte-Marie. En particulier depuis la construction de la banque de Montréal (1817) et de la nouvelle cathédrale Notre-Dame (1827), la Place-d'Armes s'affirme comme le cœur de la ville et sépare généralement les franco-catholiques (est), des anglo-protestants (ouest) et des Irlandais (sud-ouest). Depuis 1832, la population de la ville est d'ailleurs majoritairement anglophone et le demeurera jusqu'à la Confédération, alors que progressivement l'industrialisation amènera de nombreux ouvriers francophones à immigrer à Montréal. Pour mieux vous situer, la carte est cernée par les rues actuelles de McGill à l'Ouest, Sherbrooke au nord et Papineau à l'est. L'artère principale est la rue Notre-Dame qui s'étend vers l'est pour former le fameux chemin du Roy. Elle est coupée au centre par la rue Saint-Laurent qui s'affirme déjà comme une artère importante. Signalons en terminant que Adams a peint en noir foncé les édifices publics et les entrepôts afin de les distinguer des édifices résidentiels.
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