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2 novembre 1837 Assemblée du comité permanent de Québec, qui se déclare solidaire de la Confédération des Six-Comtés.
3 novembre 1838 Les " Frères chasseurs ", mouvement clandestin qui poursuit la lutte des Patriotes, se mobilisent dans différents points de la Montérégie (Beauharnois, Sainte-Martine, Saint-Mathias).
4 novembre 1837 Les Fils de la Liberté annoncent la tenue d'une réunion monstre Montréal.
4 novembre 1838 Proclamation de la loi martiale par Colborne; une centaine de Patriotes à Châteauguay, sous le commandement de Cardinal et Duquet, se rendant à Caughnawaga dans l'intention d'obtenir des armes; Cardinal et Duquet sont faits prisonniers; À Terrebonne, la police arrête un Patriote; À Napierville, Robert Nelson proclame de nouveau l'indépendance du Bas-Canada devant 700Patriotes en rang.
5 novembre 1837 Les magistrats interdisent les parades à Montréal.
5 novembre 1838 Les Patriotes de Beauharnois s'emparent du bateau à vapeur Brougham. Les Patriotes de Beauharnois se rendent au Camp Baker. à Terrebonne, on conclut un traité de paix entre les Loyalistes et les Patriotes; par la suite, les autorités le renient et arrêtent les Patriotes disperses. 300 Patriotes sous le commandement de Côté se dirigent vers Lacolle ou ils rencontrent les troupes régulières de Colborne, après une demi-heure de combat, les Patriotes sont dispersés, laissant 8 morts.
5 novembre 1837 Bagarre à Montréal entre les Fils de la Liberté et le Doric Club; les loyalistes saccagent les ateliers du journal patriote de langue anglaise, The Vindicator, et s'attaquent à la maison de André Ouimet, président des Fils de la Liberté et cinq de ses lieutenants sont écroués. Mandement de l'Évêque de Montréal contre les Patriotes.
7 novembre 1838 Six cents frères chasseurs, commandés par le DrCôté, affrontent des corps volontaires à Lacolle. Ils sont défaits et se dispersent rapidement.
8 novembre 1838 L'armée patriote de 600 hommes marche vers Odelltown afin de rétablir les communications avec la frontière, on campe à lacolle;quelques traîtres essayent de capturer Robert Nelson à un avant-poste sur la rivière, à Lacolle, sans succès. L'habeas corpus est suspendu dans la province.
9 novembre 1838 Les Patriotes s'attaquent aux Loyalistes retranchés à Odelltown mais ils doivent se retirer après deux heures de combat à cause de l'arrivée de troupes britanniques; on laisse plusieurs morts; Nelson se réfugie aux États-Unis.
9-10 novembre 1838 Colborne arrive à Napierville à la tête de 8,000 soldats; Mailhot établit un camp patriote à Boucherville et tente de regrouper les forces.
13 novembre 1838 Les Patriotes de Boucherville se dispersent aux nouvelles de l'arrivée des troupes.
17 novembre 1837 Une bande de Patriotes armés réussit à libérer deux prisonniers, près de Chambly.
18 novembre 1837 Brown, général des Fils de la Liberté, s'empare du manoir du seigneur Debartzch à Saint-Charles et établit un camp; un détachement de troupes sous le commandement de Wetherall quitte Montréal et se rend à Chambly.
22 novembre 1806 (publication du premier numéro) Les citoyens du Bas-Canada, sous la direction du Parti canadien, " fondent [à Québec] leur propre journal, Le Canadien (" à tendance libérale et nationaliste " [Laporte]), afin de répondre aux attaques du Mercury " [Hare, p. 165.]. Sa devise : Fiat Justitia ruat cælus [Justice soit faite, Dieu descende vers nous].
22 novembre 1837 Gore quitte Montréal avec 500 hommes sur le vapeur Saint-Georges pour se rendre à Sorel; ensuite ils se mettent en marche afin d'opérer une jonction à Saint-Charles avec Wetherall.
23 novembre 1837 Gore, à la tête de six compagnies d'infanterie et d'un détachement d'artillerie attaque les Patriotes retranchés à St-Denis et commandés par Wolfred Nelson. Lors de la bataille de Saint-Denis, au terme de sept heures de combats, Gore se retire laissant plusieurs soldats blessés et tués (après le communique officiel - 6 tués et 11 blessés)- du côté des Patriotes, il y a 12 tués et8 blessés; un jeune officier anglais, fait prisonnier; George Weir, est abattu en essayant de s'échapper. Un camp est établi dans la paroisse de Saint-Benoît, au nord de Montréal, sous le commandement d'Amury Girod.
vers le 24 novembre 1809 (Élection de 38 francophones et de 12 anglophones). Jean Antoine Panet est réélu orateur de la Chambre d'assemblée le 29 janvier 1810. Dans son discours inaugural du 2 février 1810, le gouverneur Craig affirme : " Ayant reçu la volonté de Sa Majesté là-dessus, je me sentirais autorisé à [...] rendre, à l'avenir, les juges des Cours du Banc du Roi inéligibles dans la Chambre d'assemblée " [Lacoursière, 2:1995, p.114].
24 novembre 1837 Girod veut marcher sur Montréal, mais après un conseil de guerre on décide de se tenir sur la défensive.
25 novembre 1837 Wetherall quitte Saint-Hilaire pour se rendre à Saint-Charles, à trois milles au sud, les Patriotes tentent de lui barrer la route sans succès; les troupes britanniques attaquent les Patriotes retranches autour du manoir à Saint-Charles; après deux heures, les Patriotes doivent se rendre; on compte au moins 7tués et 23 blessés du côté britannique et du côté des Patriotes, 28 tués et une trentaine de blessés.
27 novembre 1837 Après un procès populaire, on exécute Joseph Armand dit Chartrand à l'Acadie, comme traître.
27 novembre 1838 La cour martiale est instituée afin de juger les108 accusés. Pendant la deuxième insurrection, on arrête 816 personnes à Montréal, 18à Québec, 19 à Sherbrooke et 2 aux Trois-Rivières. (L'arrestation de 855 Québécois en 1838 par la suspension de l'habeas corpus, l'équivalent des mesures de guerre, serait l'équivalent d'au moins 10,000 en 1970! II est clair aussi que Montréal en 1838, comme en 1970, demeure le centre de la revendication nationaliste au Québec. Pour la seule ville de Montréal, les 816 arrestations en 1838 pour une population de 30,000 seraient l'équivalent de 40,000 arrestations en 1970!).
28 novembre 1837 Escarmouche à Saint-Mathias, 2 Patriotes tués.
30 novembre 1837 Wetherall et ses troupes rentrent triomphalement à Montréal, ramenant une trentaine de prisonniers et comme trophée la colonne de la Liberté érigée à Saint-Charles le 23 octobre. Girod et Chénier accompagnés de 200hommes vont chercher des armes à Oka le 28 décembre. Papineau traverse la frontière.
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