Nom du père : Joseph PapineauNom de la mère : Rosalie Cherrier
Nom de l'épouse : Angélique-Louise Cornud
Lieu et date de naissance : 13 novembre 1789 à Montréal
Lieu et date de décès : 20 janvier 1854 à Sainte-Angélique (Papineauville, Québec )
Professions : agent seigneurial, libraire, seigneur, marchand, fonctionnaire, juge de paix et homme politique
Fonctions lors des Rébellions : aucune fonction directe mais il veille sur la seigneurie de Louis-Joseph
Denis-Benjamin Papineau est le frère cadet de Louis-Joseph. Tout comme lui, il fait ses études au petit séminaire de Québec. Par la suite, il retourne à la seigneurie familiale de la Petite-Nation où il remplace son père qui représente une circonscription à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Il voit au bon fonctionnement de la seigneurie, il installe des censitaires, défriche et fait construire un manoir et un moulin à scie. Il commet, paraît-il, des erreurs et fait souvent de mauvaises affaires. En 1817, la seigneurie familiale est achetée par Louis-Joseph qui lui en confit la charge. Il doit veiller à ce que les droits et devoirs des censitaires soient respectés mais, il n'est pas très ferme et éprouve des difficultés. De 1819 à 1844 il s'implique dans plusieurs secteurs de la vie économique et dans l'administration en devenant copropriétaire d'une librairie, en exécutant des mandats de juge de paix, en devenant seigneur dans un fief près de Petite-Nation et en faisant l'élevage de moutons.
Sa participation à la vie politique commence dans les année 40, après les rébellions et durant le régime de l'Union. Il se présente dans la circonscription d'Ottawa et est élu. Il se joint à plusieurs ministères, est aussi conseiller à l'exécutif, commissaire des Terres de la Couronne et des travaux publics entre 1844 et 1848. Denis-Benjamin Papineau coopère à certains projets de lois qui ont semé la controverse au parlement. Ainsi, il approuve l'octroi d'indemnités compensatoires aux habitants du Haut-Canada qui ont subi des pertes lors des troubles de 1837-38, sans qu'aucune mesure équivalente ne soit prévue pour les habitants du Bas-Canada. Il défend cependant la loi autorisant l'usage du français dans les débats en Chambre et dans les textes législatifs. Denis-Benjamin Papineau, l'homme politique, demeure cependant beaucoup moins important que le seigneur en terme de réalisations concrètes. Il semble qu'il ait obtenu un ministère davantage pour rassurer les Canadiens français que pour ses qualifications ou pour ses opinions politiques. Il abandonne la politique en 1847 et retourne dans son fief de Plaisance où il demeure jusqu'à sa mort.
ANNE PAYETTE