Nom du père: Antoine Gérin dit LajoieNom de la mère: Amable Gélinas
Nom de l'épouse: Joséphine-Henriette Parent
Date de naissance: 4 août 1824
Lieu de naissance: Yamachiche, Bas-Canada
Date du décès: 4 août 1882
Lieu du décès: Ottawa
Professions exercées: Journaliste, avocat, écrivain et fonctionnaire
Fonctions au moment des troubles: Il entrait en syntaxe au séminaire de Nicolet
Bibliographie de trois titre: Souvenir d'un demi-siècle ou mémoires pour servir à l'histoire contemporaine, Antoine Gérin-Lajoie, la résurrection d'un patriotes canadien et le centenaire de Gérin-Lajoie
À huit ans, Gérin-Lajoie reçoit plusieurs prix à l'école où il étudie. Il passe ensuite à l'école supérieure de Yamachiche puis, en 1837, au séminaire de Nicolet où il commence à rimer à partir de l'âge de 15 ans.
Un Canadien errant, chanté sur l'air de Par derrière chez ma tante sera fort chanté au Bas-Canada et demeure très longtemps dans le répertoire du folklore québécois. Il a composé cette chanson en mémoire des Canadiens déportés en Australie après les Rébellions de 1837-1838. Cette chanson est sûrement restée populaire à cause du thème que Gérin-Lajoie qui demeure très vif dans la mémoire de ses contemporains marqué par la répression des troubles.
Gérin-Lajoie étudie plus tard à Paris et tente sans succès la fortune aux États-Unis. En avril 1845, il entre à La Minerve, plutôt libérale et réformiste. Il crée alors une société littéraire pour l'ensemble des Canadiens-français. Durant les élections en 1847, Gérin-Lajoie essaie de faire accepter comme candidat Louis-Joseph Papineau qui est revenu d'Europe depuis deux ans, mais il ne réussi pas puisque les élections vont favoriser le parti réformiste de Lafontaine. Il peut ouvrir un bureau d'avocat en 1848 après avoir été reçu avocat en septembre de cette même année. Catéchisme politique est le titre d'un ouvrage documentaire où il décrit les institutions politiques canadiennes que Gérin-Lajoie publie en 1851. Par la suite, il est bibliothécaire-adjoint de l'Assemblée et rédige un premier grand catalogue raisonné de cette bibliothèque. Ce catalogue sera publié en 1857.
Jusqu'en 1865 Gérin-Lajoie contribue régulièrement à Les soirées canadiennes. Il écrit dans cette revue la première partie d'un roman qui deviendra un véritable phare de la littérature du terroir : Jean Rivard le défricheur. La suite de ce roman paraît dans Le foyer canadien, entre 1863 à 1866 : Jean Rivard, économiste.
Gérin-Lajoie s'attaque ensuite à une histoire de Dix ans au Canada, de 1840 à 1850 , mais qui ne sera publiée qu'après sa mort puisque Louis-Philippe Turcotte fait justement paraître une étude sur le même sujet, prenant Gérin-Lajoie de court.