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Père : Louis DecoigneMère : Marguerite Bezeau Épouse : Mary McCabe Notaire à Napierville, Decoigne était capitaine dans l'armée de la résistance. Decoigne s'était notamment fait remarquer par sa bravoure et son courage à la bataille d'Odelltown. Âgé de 27 ans, marié et père de deux enfants, il est mort pendu, le 18 janvier 1839. Pierre-Théophile Decoigne est né à St-Philippe-de-Laprairie, le 13 mars 1808. Il est décédé le 18 janvier 1839, à Montréal. Il était alors âgé de 30 ans.Pierre -Théophile Decoigne est né dans une famille noble. Son père était notaire, Pierre-Théophile le deviendra aussi. Pierre-Théophile Decoigne est né dans une famille qui avait eu une position extrêmement influente dans la colonisation de la Nouvelle-France. Toutefois, au moment de sa naissance, la réputation et l'influence sa famille était en déclin. Ayant d'abord décidé de suivre les traces de son père et de devenir notaire, on peut dire que M. Decoigne faisait partie du groupe des professions libérales. Il est clair qu'il était un patriote pur et dur. Lors du recrutement en vue de la prise de William Henry (Sorel), il déclare : "ceux qui refuseront de marcher verront leurs propriétés brûlées et seront traités comme leurs plus cruels ennemis" - Pierre-Théophile Decoigne prend une place de premier plan dans la révolte et activement préparé le soulèvement. Il participe d'abord à un plan regroupant des Patriotes de 17 paroisses et ayant pour but de prendre William Henry, une pièce importante du camp loyaliste. Il avait la responsabilité de rassembler les Patriotes de Verchère, de Saint-Ours et de Contrecœur. Un peu plus tard, à l'heure des insurrections, il est à la tête d'un groupe d'environ 500 patriotes. Leur enthousiasme sera toutefois freiné par des problèmes d'organisation. En novembre 1838, par contre, il sera présent comme capitaine dans les troupes de Napierville. Il se battra avec ses hommes contre les troupes loyalistes volontaires à Odelltown, avant d'être arrêté puis condamné à mort pour sa participation active aux rébellions Les frères de Pierre-Théophile, surtout Louis-Mars, mais aussi Olivier, ont également pris activement par aux événements tout au long du conflit de 37-38. Pierre-Théophile Decoigne a d'abord participé à l'organisation de plusieurs soulèvements liés à la cause réformiste. Dans la région de Napierville, plus précisément dans la paroisse de Saint-Cyprien, Decoigne était reconnu comme un chef dur, décidé, voir même extrémiste. Il a joué un rôle important au niveau du recrutement des troupes patriotes. Son influence était importante et il avait l'habitude de prendre les devants. Au cours de la deuxième levée des patriotes, le 3 novembre 1838, Decoigne était parmi le haut commandement d'une troupe de près de 500 patriotes. Le lendemain, Pierre-Théophile Decoigne, alors au grade de capitaine, affronte avec ses troupes les loyalistes volontaires à Odelltown. Cette bataille fut un échec pour les patriotes. Face à la défaite et face au mandat d'arrêt lancé contre lui, Pierre-Théophile Decoigne tente de fuir vers les États-Unis quelques jours après la bataille d'Odelltown. Ses frère, qui étaient aussi recherchés, réussissent à passer mais quant à lui, il est arrêté avant la frontière. Lors de son interrogatoire, Decoigne a dit qu'il n'avait eu qu'un rôle de dernier plan lors des insurrections. On peu déduire que ses affirmations n'ont pas été prises au sérieux... Pierre-Théophile Decoigne a été condamné à mort puis pendu à Montréal, le 18 janvier, aux côtés des autres célèbres patriotes. Le gouvernement, dans son infîme bonté, a par la suite donné une indemnité à son épouse (sa veuve) pour les inconvénients qu'elle avait dû subir au plan matériel pendant les rébellions. Nicolas M.-Desrosiers
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