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Ce reportage photo a 閠
r閍lis par Maxime Labont au printemps 2006. Il constitue le
recueil de pas moins de 77 photos permettant de retracer les sites de
m閙oires portant sur les Patriotes dans le comt de Deux-Montagnes, en
particulier dans les communes de Saint-Eustache, de Saint-Beno顃 et de
Saint-Andr-d'Argenteuil. Textes et
photos : Maxime Labont
Traitement et mise en forme : Gilles Laporte
Saint-Eustache |
 
 
 
 
 
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La ville de Saint-Eustache laisse une empreinte tr鑣 vive des r閎ellions
patriotes de 1837-1838. Car, comme nous le savons, elle fut le th殁tre
de la c閘鑒re bataille du 14 d閏embre 1837, qui apr鑣 celle de
Saint-Denis-sur-le-Richelieu est probablement la bataille la plus connue
du grand public. Le fait que l抩nt y retrouve encore plusieurs MONUMENTs
et b鈚iments de l掗poque y est sans doute pour quelque chose. En effet,
le dynamisme de la mobilisation patriote versus la mobilisation loyale,
faisait de cette r間ion une v閞itable poudri鑢e lors des troubles
survenus au Bas-Canada.
- Le site de l掗glise
La fameuse 間lise de Saint-Eustache (P1, P2 ) est certes un des sites les
plus connus du patrimoine patriote. Inutile de rappeler dans les d閠ails
l掗pisode 閜ique dans lequel elle s抏st illustr閑, lieu o d閏閐鑢ent
quelques patriotes pris au pi鑗e, lorsque incendi par l抋rm閑
britannique lors de la bataille du 14 d閏embre 1837. Encore aujourd抙ui,
on peut voir les traces de canons (P3) sur la fa鏰de de l掗glise. Situ
au 123 rue St-Louis, l掗glise fut construite de 1780 1783 sur un
terrain donn par le Seigneur Louis-Eustache Lambert Dumont en 1768, aux
confluents de la rivi鑢e des Mille Iles et du Lac des Deux-Montagnes.
Apr鑣 avoir 閠 incendi閑 en 1837, elle fut reconstruite en 1841, puis
reconnue comme MONUMENT historique en 1970. l抜nt閞ieur de
l掗glise (P4, P5) on peut retrouver une plaque de granite en l抙onneur du
cur Jacques Paquin (P6), qui 閠ait le cur de la paroisse de 1821
1847, date de sa mort (Laporte, 2004 : 275). |
De plus,
on retrouve aussi une enseigne la m閙oire du pr阾re Fran鏾is Lefebvre
de Bellefeuille (P7),
mort en 1836, qui est 閠ait par ailleurs le fr鑢e de Eustache-Antoine.
Ce dernier, d鑣 1827 s抜mpliqua beaucoup dans le mouvement loyal afin de
contrecarrer les vague r閒ormiste (Laporte, 2004 : 262).
Deux autres b鈚iments de chaque cot de l掗glise sont aussi importants,
le presbyt鑢e (P8, P9) et le Couvent Notre-Dame (P10). Le presbyt鑢e fut
lui aussi un lieu de refuge pour les patriotes lors de la bataille du 14
d閏embre 1837 et est lui aussi incendi, mais reconstruit vers 1845. Le
presbyt鑢e actuel date pour sa part de 1895. Anciennement, nu 閠 de
l抜ntervention du cur Paquin le presbyt鑢e aurait bien pu pass au main
de l抏ntrepreneur Ren Poitras, de part les dettes du cur Gatien (P11).
Le couvent Notre-Dame pour sa part, qui sert aujourd抙ui de centre
administratif, fut l掗poque r閝uisitionn par Ch閚ier afin de servir
de quartier g閚閞al aux patriotes. Encore une fois le cur Paquin fut
l抩rigine de sa construction vers la fin des ann閑s 1820. l抜nstar de
l掗glise et du presbyt鑢e, il fut incendi et reconstruit presque
aussit魌. Il servit surtout de cour de justice entre 1841 et 1849, mais
surtout de lieu d抏nseignement pour les jeunes filles. Les Dames de la
Congr間ation en assuraient la supervision pendant plus de 100 ans (P12).
Toujours sur le site de l掗glise, se retrouve aussi un MONUMENT
l抙onneur aux patriotes, ayant sur sa surface le portrait de
Ch閚ier (P13-14-15). De plus, entre l掗glise et le presbyt鑢e, il y a une
plaque comm閙orative soulignant la mort de diff閞ents patriotes lors de
l抜ncendie de l掗glise (P16). |
 
 
 
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- Le cimeti鑢e
On retrouve 関idemment dans le cimeti鑢e de Saint-Eustache quelques
閘閙ents rattach閟 la p閞iode des r閎ellions bas-canadienne. Le plus
important d抏ntre eux est sans nul doute la pierre tombale de
Jean-Olivier Ch閚ier (P17), le leader patriote le plus associ aux
soul鑦ements dans Deux-Montagnes. Ce dernier, comme nous l抋vons
mentionn plus t魌, meurt au combat lors de la bataille de
Saint-Eustache. Toutefois, il sera inhum dans le cimeti鑢e seulement
qu抏n 1987. Un autre gigantesque pierre tombale commune du nom de
Jardin des cendres (P18, P19) nous rappelle ce fait. On trouve
間alement dans le cimeti鑢e, le tombeau de Virginie-Marguerite Lambert
Dumont (P20, P21), morte en 1874. Cette derni鑢e 閠ait l掗pouse de Charles-Auguste-Maximilien Globensky, celui l m阭e qui fit construire
le manoir Globensky dont nous reparlerons plus tard. M阭e si ces
derniers se sont illustr閟 apr鑣 les r閎ellions, il rappelle n閍nmoins
la pr閟ence importante de ces deux familles (Globensky et Lambert-Dumont)
au sein de l抋ctivit loyale de l掗poque.
- Le Manoir Globensky
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D抩rigine polonaise, la famille Globensky a jou un grand r鬺e dans la
mobilisation loyale durant la crise bas-canadienne. D鑣 l抋rriv閑
d扐ugust Franz Globensky Saint-Eustache au d閎ut du 19e si鑓le, ces
derniers s抋ssocient vite au m閠ier des armes ainsi qu掄 la milice
locale. Ils formeront tr鑣 t魌 un clan seigneurial tr鑣 fort en
s抲nissant la famille Dumont (Laporte, 2004 : 263). Or, le manoir
Globensky (P22) est sans contredit le signe le plus imposant t閙oignant
de l抜mportance de cette famille dans la r間ion. En effet, comme nous
l抋vons d閖 mentionn, c抏st C.-A.-M. Globensky que nous devons la
construction de ce magnifique 閐ifice en 1901, apr鑣 que le premier ait
br鹟 (P23). Aujourd抙ui le manoir sert de lieu culturel, mais surtout de
Mus閑 des Patriotes, dans ce qui fut autrefois le domicile d抲n leader
loyal (P24). Toutefois, il relate de tout ceux qui ont particip ces
関閚ements, autant patriotes que loyaux. |
 
 
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Le Moulin L間ar
Situ tout juste en face du Manoir Globensky, au 232 rue de
Saint-Eustache, le Moulin L間ar (P25, P26) fut class MONUMENT
historique en 1976 (P27). l抩rigine, il 閠ait bien 関idemment
possession du seigneur Louis-Eustache Lambert Dumont lorsque construit
en 1762 aux abords de la Rivi鑢e-du-Ch阯e (P28). Accompagn de la maison
du meunier (P29) tout juste cot, le premier meunier fut Louis
Maisonneuve fils. Le moulin appartenu la famille Lambert-Dumont
pendant plus de 100 ans jusqu掄 ce que C.-A.-M. Globensky fasse son
acquisition en 1874. Par la suite, ce fut au tour de Malgloire L間ar
d抏n prendre possession en 1907. Lui, ainsi que quelque un de ces
descendants lui ont fait moudre de la farine durant une bonne partie du
XXe si鑓le. D鑣 1951, s抏st amorc une campagne afin de prot間er le
Moulin L間ar ou Petit Moulin et de faire reconna顃re juste titre sa
valeur patrimoniale. Or, il fut enregistr comme bien culturel le 4
novembre 1976 par le minist鑢e des Affaires culturelles du Qu閎ec. Ce
moulin est le plus vieux du genre au Canada, 関oquant l掗volution d抲n
certain contexte socio-閏onomique dans la r間ion de Saint-Eustache
(Grignon, 1989 : 25-27). |
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Autres propri閠閟
On retrouve 間alement dans Saint-Eustache bon nombre de propri閠閟 en
lien avec l掗poque des troubles de 1837-1838, que ce soit par leurs
propri閠aires d抩rigine ou tout simplement par le style architectural.
La Maison Brion (P30-31-32) : Situ閑 au 65 rue St-Louis, la maison
actuelle fut construite en 1845 par Ambroise Brion dit Lapierre. Cette
construction de style breton fut faite pour remplacer celle d抩rigine de
1826, br鹟閑 le 14 d閏embre 1837. Or, la toute premi鑢e construction en
bois fut 閞ig閑 entre 1819 et 1824 sur un terrain subdivis par le
docteur Jacques Labrie, leader patriote.
La Maison Gentle (P33-34) : Situ閑 au 206 rue de Saint-Eustache, cette
maison appartenu au marchand de Saint-Eustache James Gentle. Ce dernier
fut beaucoup impliqu dans la milice loyale au cours des troubles. Il
servira notamment au sein de l掗tat-major, avec les quatre fr鑢es
Globensky, Cheval, Mackay et F閞, autres leaders loyaux de la r間ion
(Laporte, 2004 : 264). Cette derni鑢e fut restaur閑 au d閎ut des ann閑s
1980.
La Maison Smith (P35-36-37) : Situ閑 au 196 rue de Saint-Eustache,
c抏st en 1814 que cette maison fut construite pour le marchand William
Smith. l抩rigine elle lui servi d抏ntrep魌, mais par la suite
Guillaume Leroux y tena une auberge partir de 1879. Elle sert
aujourd抙ui de restaurant de fine cuisine italienne.
La Maison Paquin (P38-39-40) : Situ閑 au 40 rue de Saint-Eustache,
cette maison appartient la famille Paquin. l抩rigine, l抏ndroit fut
conc閐 par le seigneur Lambert Dumont Nicola Guindon en 1777, mais
aussi au docteur Labrie en 1809 et William Henry Scott partir 1833.
Elle est donc incendi閑 lors de la bataille de Saint-Eustache, et de l
m阭e, les canons de Colborne bombarde l掗glise lors de la bataille. Elle
servit de commerce de la famille Paquin pendant pr鑣 de 100 ans, et ces
derniers habitent toujours la maison aujourd抙ui.
La Maison-Magasin de William Henry Scott (P41) :
La Maison Ch閚ier-Sauv (P42-43) : Situ閑 au 83 rue Ch閚ier, elle fut
tour tour la r閟idence des patriotes Jacques Labrie et de Jean-Olivier
Ch閚ier, qui 閠ait son gendre. Tous deux 閠aient m閐ecin.
Les autres propri閠閟 qui suivent sont tous des propri閠閟 qui ont
conserv le style architecturale de l掗poque et qui se trouvent non loin
de la ville de Saint-Eustache.
- 695 Rivi鑢e-Nord : vers 1830-1850 (P44)
- 686 Rivi鑢e-Nord : vers 1820-1854 (P45)
- 585 Rivi鑢e-Nord : vers 1830-1850 (P46)
- 671 Rivi鑢e-Sud : vers 1820-1860 (P47)
- 734 25e Avenue (ou chemin du Grand Chicot l掗poque) : 1834 (P48)
Par ailleurs, il
semblerait que dans la Mont閑 Godin se trouve un ch阯e gigantesque. Ce
ch阯e vieux de 300 ans, haut de 90 pieds et large de 21 pieds est un des
plus vieux arbre du Qu閎ec. Il aurait, selon une l間ende, autrefois
servi de cachette certains patriotes en fuite. Le seul arbre trouv pouvant correspondre cette description est celui
pr閟ent ici (P49).
D抋utre part, il est
関ident que Saint-Eustache montre toujours aujourd抙ui des aspects des
r閎ellions de 1837-1838 et de ces acteurs, ce qui lui donne une valeur
patrimoniale importante. La prochaine photo (P50), sert seulement
corroborer ce fait en montrant les noms de rues qui ont 閠 nomm閑s
l抙onneur de Labrie et Ch閚ier. |
Saint-Andr
d扐rgenteuil |
 
 
 
 
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Cette partie sera beaucoup moins 閠off閑 que la pr閏閐ente, mais
contient n閍nmoins quelques 閘閙ents symboliques de la mobilisation
loyale.
- La Caserne de Carillon (P51-52) : Depuis 1938, la Caserne de Carillon
sert au Mus閑 R間ional d扐rgenteuil, malheureusement ferm le jour de
mon passage. N閍nmoins, sans trop savoir quelles fins elle 閠ait
destin閑, la construction fut amorc閑 en 1836. Au moment des r閎ellions,
elle servit de caserne pour l抋rm閑 alors que le b鈚iment n掗tait m阭e
pas termin. De plus, elle servit de domicile l抋ncien Commissaire
G閚閞al C. J. Forbes, o il y pris sa retraite. Malgr qu抏lle servit
d抙魌el pendant plusieurs ann閑s, on continua de lui donner le nom de
Caserne de Carillon.
- Le canal des militaires et la Maison du Surintendant (P53-54-55) : Sur
le site de l抋ctuelle Centrale hydro閘ectrique de Carillon (P56), se
trouve le vieux canal de Carillon, aujourd抙ui class MONUMENT
historique. l抩rigine, il servit des fins militaire, mais aussi au
commerce du bois sur la rivi鑢e Outaouais. La premi鑢e construction fut
entreprise de 1829 1833 au pic et la pelle. La Maison du
Surintendant qui jette un oeil sur le canal fut b鈚ie quelques ann閑s
plus tard, apr鑣 les r閎ellions au Bas-Canada.
- L掗glise anglicane Christ Church (P57-58) : En plein c渦r du village
de St-Andr, se trouve cette magnifique petite 間lise, class閑 MONUMENT
historique en 1985. En effet, il s抋git l d抲ne des plus ancienne
間lise anglicane du Qu閎ec. Elle est l挏uvre du r関閞end Joseph Abbott
et du seigneur d扐rgenteuil, Sir John Johnson en 1819.
- Le premier moulin papier au Canada (P59-60) : En effet, une petite
construction pyramidale en pierre, tout juste en face de l掗glise
anglicane, t閙oigne de la pr閟ence du premier moulin papier au Canada.
Ce dernier construit Saint-Andr D扐rgenteuil vers 1803-1805 par des
fabricants de Nouvelle-Angleterre servit notamment un certain James
Brown. Ce dernier s抷 閠ait 閠abli en 1810, apr鑣 avoir 閠 engag
titre d抋gent de vente Montr閍l. D鑣 1807, lui et son fr鑢e Charles
avaient fond la Canadian Gazette ici-m阭e Saint-Andr (Laporte, 2004
:265). Le MONUMENT comme tel est 閞ig en 1932. |
Saint-Beno顃 de
Mirabel et environs |
 
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Sans avoir la m阭e envergure que la ville de Saint-Eustache, le village
de Saint-Beno顃 et ses environs sont aussi tr鑣 fertiles en ce qui
attrait au patrimoine patriote. Quelques sites et plusieurs propri閠閟
se sont tr鑣 bien conserv閟 travers les g閚閞ations depuis les
troubles de 1837. Comme nous l抋vons vu dans le cadre du cours, le
village de Saint-Beno顃 fut une cible de l抋rm閑 de Colborne ainsi que
des volontaires loyaux apr鑣 la bataille de Saint-Eustache. Malgr que
presque tout le village fut incendi l掗poque, il en reste toutefois
de tr鑣 belles pi鑓es qui ont 閠 reconstruites.
- Le site de l掗glise (P61) : Malgr un d閎at savoir o serait
reconstruite l掗glise apr鑣 qu抏lle fut incendi閑 en 1837. On d閏ida
finalement, en 1853, de reconstruire l掗glise actuelle sur les
fondations d抩rigine. Elle qui avait 閠 b鈚ie en premier lieu de 1822
1826. Au cours des ans, on lui ajouta nombre d掗l閙ents dont le
chauffage l抏au chaude, le jub, les bancs actuels (1907) et aussi les
trois cloches (1909). Ces derni鑢es ont par ailleurs des noms : Pie Paul
pour la plus grosse, Jean, Etienne, Vincent, Joachim (ces noms
correspondent aux noms de quatre des cinq rangs divisant la plaine de
Saint-Beno顃 ) pour la deuxi鑝e et Beno顃 pour la plus petite. Cette
間lise fait partie de la fiert des habitants de Saint-Beno顃.
Tout juste cot, on retrouve 関idemment le presbyt鑢e (P61). L掗difice
actuel qui date de la fin des ann閑s 1950, fut originalement 閞ig en
1798 en tant que presbyt鑢e-chapelle. On le rempla鏰 en 1849 par un
閐ifice de plus grande taille. Par ailleurs, jusqu抏n 1885 la partie
gauche de l掗difice servit aussi de salle des habitants , o ses
derniers qui venaient pied assister aux offices religieux, pouvaient
manger, se reposer et enfin repartir.
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- Le parc 蒻ilie-Berthelot (P63) : Le nom de cet emplacement nous vient toute
fin pratique de Joseph-Amable Berthelot, leader patriote de
Saint-Eustache. Ce dernier eut huit enfants dont une fille nomm閑
Marie-蒻閘ie (ou 蒻ilie) (Laporte, 2004 : 279), qui fut la deuxi鑝e
閜ouse de Jean-Joseph Girouard de Saint-Beno顃, de 1851 1855. On
retrouve dans ce parc une plaque comm閙orative (P64-65) l抙onneur des
habitants de Saint-Beno顃, 閞ig閑 lors du bicentenaire du village en
1999.
- La Maison Girouard (P66-67-68) : Cette maison situ閑 au 3905 rue St-Jean-Batiste, fut construite vers en 1840 sur les fondation de la
premi鑢e, br鹟閑 en 1837. Elle fut la r閟idence du notaire Jean-Joseph
Girouard, un leader patriote tr鑣 respect de sa communaut, du parti et
m阭e de ses ennemis. Au nord de Montr閍l, c抏st entre autre autour de
lui qu掗tait dirig le Parti Patriote. Il semblerait que Louis-Joseph
Papineau est rendu visite Girouard quelques fois dans cette maison.
M阭e que Augustin-Norbert Morin y poss閐ait sa chambre. Cette maison
d抏nviron 17 pi鑓es est aujourd抙ui MONUMENT historique. Girouard y
mourut le 18 septembre 1855.
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- La Maison Dumouchel
(P69) : Situ閑 au 9254 rue Dumouchel, ce fut la r閟idence de
Jean-Batiste Dumouchel, construite en 1820 et incendi閑 en 1837.
Dumouchel 閠ait au m阭e titre que Girouard, un personnage tr鑣 respect
dans la r間ion de Saint-Beno顃. Il 閠ait 間alement tr鑣 impliqu au sein
de la cause patriote, en obtenant notamment le grade de capitaine dans
le bataillon de milice de la Rivi鑢e-du-Ch阯e en 1812 (Laporte, 2004
:284). Son m閠ier principal 閠ait cependant celui de marchand. Tr鑣 ais
financi鑢ement, Dumouchel 閠ait m閜ris par ses adversaires loyaux, qui
n抩nt pas h閟it incendier ses nombreuses propri閠閟. Il fut par
ailleurs un des patriotes d閠enu la prison du Pied-du-Courant. Au
cours des ans, la maison appartenu entre autre trois g閚閞ations de
m閐ecins de la famille Guernon originaire d扞rlande. Plusieurs personnes
ont par la suite 閠 acqu閞eurs de cette propri閠, dont Ald閍 Sabourin
en 1942 qui mit en place la premi鑢e meunerie de la r間ion. Aujourd抙ui
elle appartient M. Beno顃 Charbonneau, un artiste-閎閚iste, que je
remercie pour son aide pr閏ieuse. |
 
 
 
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- 9261, rue Dumouchel ou
Maison L閍ndre Dumouchel (P70) : Elle fut effectivement reconstruite par
L閍ndre Dumouchel, fils de Jean-Batiste, peu apr鑣 1837. Ce dernier y
tenait son magasin et une rumeur veut qu抜l y existait un souterrain
reliant le magasin sa r閟idence situ閑 tout juste en biais. Une
ouverture dans le sous-sol pointe effectivement dans cette direction.
Vital-L閍ndre Dumouchel pour sa part, devenu m閐ecin, s掗tablit
Sainte-Scholastique en 1835, o il desservait toute la r間ion
avoisinante. Il fut tout comme son p鑢e et ses fr鑢es impliqu閟 dans les
r閎ellions (Laporte, 2004 : 284).
- 3937, rue Saint-Jean-Batiste (P71) : Cette maison fut construite vers
1810 par Basile Joron. A l抋rri鑢e on pouvait y trouver une boutique de
forge, sauf qu抏lle fut incendi閑 le 16 d閏embre 1837. Reconstruite peu
de temps apr鑣, elle appartenu presque toujours des forgeron, dont
trois g閚閞ations de Joron. Par la suite elle appartenu la famille
Brazeau, eux aussi forgerons et les dernier ferrer des chevaux vers le
milieu des ann閑s 1940.
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- La Cour de Circuit
(P72) : Situ au 3938 rue Saint-Jean-Batiste, cet
閐ifice servit de 1844 1858 de si鑗e de la Cour de Circuit de
Deux-Montagnes, une sorte de cour des petites cr閍nces. Toutefois ce
b鈚iment appartenu autrefois James Watt, marchand d抩rigine 閏ossaise
impliqu dans les r閎ellions. Ce dernier 閠ait cousin avec William Henry
Scott et 閜ousa la belle-s渦r de Vital-L閍ndre Dumouchel (Laporte, 2004
: 287). Apr鑣 avoir 閠 reconstruit en 1900, il servit d抙魌el et de
bar, o plusieurs propri閠aires se sont succ閐閟.
- 3878, rue Saint-Jean-Batiste (P73) : Cette maison est reconnue pour
avoir appartenu F閘ix-Hyacinthe Lemaire, neveu du notaire Girouard.
Lui-m阭e notaire et greffier la Cour de Circuit, il b鈚ie cette maison
vers 1850. Ce dernier s抜mpliqua dans la cause patriote notamment lors
de son allocution en anglais lors de l抋ssembl閑 de Saint-Eustache, afin
d抋ller chercher des appuis au sein de la communaut irlandaise de
Saint-Colomban (Laporte, 2004 :287). De 1942 1965, elle servit pour
les fins de la Caisse Populaire de Saint-Beno顃.
- 9156, rue Sainte-Madelaine (P74) : Cet 閐ifice servit surtout d掗cole
de 1850 1975. C抏st gr鈉e au cur Maurice-Joseph F閘ix, beau-fr鑢e de
Dumouchel et Girouard, qui fit un don sa mort afin de la construire.
Cette 閏ole connue de constants r閍m閚agements dans le personnel
d抏nseignement, assur une fois par des hommes et apr鑣 par des
religieuses. Elle fut d閙olie, puis reb鈚ie en 1953 pour une 閏ole plus
moderne. Le b鈚iment sert aujourd抙ui de centre culturel et porte le nom
de Ren Laurin ; secr閠aire-tr閟orier de Mirabel et Saint-Beno顃 pendant
quarante ans et premier g閞ant de la Caisse Populaire de Saint-Beno顃 en
1938.
- L掗glise de Saint-Hermas (P75) : Saint-Hermas se trouve quelques km
de Saint-Beno顃. Cette municipalit fut elle aussi impliqu閑 dans la
mobilisation patriote, alors que son principale leader 閠ait un d閚omm
Laurent Aubry dit T鑓le. Il eut beaucoup de pillage et d抜ncendies
perp閠r閟 contre ce village (Laporte 2004, 289).
- Le rang Saint-Joachim de Sainte-Scholastique (P76) : Ce rang tout de
m阭e un caract鑢e particulier en ce qui concerne les r閎ellions de 1837.
En effet, le 15 octobre 1837 il y eut une assembl閑 patriote dans ce
rang. D鑣 lors, on ne veut rien de moins que l抜mplantation
d抜nstitutions r関olutionnaires (Laporte, 2004 : 272).
Pour terminer, la r間ion de Saint-Beno顃 poss鑔e tout comme
Saint-Eustache un tr鑣 riche patrimoine patriote, comme en t閙oigne
d抋illeurs le nom de certaines rues (P77). Son histoire tristement
c閘鑒re redore le blason de ses habitants, qui gr鈉e leur courage sont
tr鑣 fiers de leur localit.
Conclusion
Les 閘閙ents historique et patrimoniaux reli閟 aux r閎ellions de
1837-1838 ne manquent pas aux Qu閎ec, et on peut facilement s抏n rendre
compte seulement en parcourant le comt de Deux-Montagnes. Que ce soit
du cot patriote ou bien loyal, les villes de Saint-Eustache,
Saint-Andr d扐rgenteuil et Saint-Beno顃 de Mirabel de m阭e que leurs
environs, portent toutes encore les marques de ce conflit fort important
dans l抙istoire canadienne.
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Bibliographie
La majeure partie de la documentation utilis閑 afin de r閐iger cet article
repose dans l抜nformation tir閑 des plaques comm閙oratives, ins閞閑s en photos
tout au long du texte. Les brochures historiques trouv閑s sur place furent aussi
d抲ne pr閏ieuse utilit.Monographie
LAPORTE, Gilles. Patriotes et Loyaux : Leadership r間ional et mobilisation
politique en 1837 et 1838, Septentrion, Qu閎ec, 2004, 414 p.
Sites internet
Patriotes de 1837@1838 : http://www.1837.qc.ca/UQAM par Gilles
Laporte
Fondation du Patrimoine Religieux du Qu閎ec : http://www.patrimoine-religieux.qc.ca
Brochures historiques
GRIGNON, Claude-Henri. Le Petit Moulin (Moulin L間ar), ISBN 2- 921154-00-5,
Saint-Eustache, 1989, 27 p.
Soci閠 d扝istoire R間ionale de Deux-Montagnes. L抋rchitecture rurale
Saint-Eustache : Les Chemins Chicot.
Soci閠 d扝istoire R間ionale de Deux-Montagnes. L抋rchitecture rurale
Saint-Eustache : Les Chemins Rivi鑢e-Nord, Rivi鑢e-Sud et Fresni鑢e.
SAINT-JACQUES Gaston et DUMOULIN Olivier. Le Tour du Village : Saint-Beno顃
Mirabel, Guide Patrimonial et Historique. |
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