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Natif de
Saint-Jean, Bas-Canada, John Ryan vient s掗tablir Qu閎ec au tournant
de l抋nn閑 1827 en raison de son emploi d抋gent de vapeurs. Peu de temps
apr鑣 son arriv閑 dans la capitale, appel t閙oigner en Cour de
justice, il refuse de pr阾er le serment religieux, consid閞ant ses
convictions. Inapte d閒endre les int閞阾s de son employeur, l抋th閑
de Qu閎ec est finalement remerci de ses services. Afin de r閠ablir
ses droits civils, il adresse la Chambre d抋ssembl閑 de nombreuses
p閠itions r閏lamant l抋bolition du serment religieux en Cour de justice
ainsi que la cr閍tion d抲n bureau de l掗tat civil pour l抏nregistrement
des naissances, d閏鑣 et mariages. John Ryan fit 間alement parler de lui
pour son appui au Parti patriote. En janvier 1838, la suite de la
saisie de ses papiers son domicile et d抲n mandat d抋rr阾 lanc contre
lui, John Ryan choisit de s抏nfuir aux 蓆ats-Unis. Surveill par la
police depuis un certain temps, Ryan avait permis la publication du
Lib閞al Qu閎ec en plus d掙tre l抋gent en cette ville de journaux
r閒ormistes dont le Constitution de Toronto 閐it par le chef
patriote du Haut-Canada William Lyon Mackenzie. Le 28 juin 1838, une
ordonnance de lord Durham pourvoyant la s鹯et de la province du
Bas-Canada condamne la peine de mort seize patriotes accus閟 de haute
trahison et ayant fui aux 蓆ats-Unis si ceux-ci rentrent au pays sans
avoir obtenu au pr閍lable la permission ou le pardon du Gouverneur
g閚閞al. John Ryan et son fils a頽 Jeremy Bentham Ryan, nomm par
erreur John Ryan junior, figurent parmi les proscrits. De retour d抏xil
en 1841, John Ryan d閏ide alors de s抋ttaquer au monopole de la
navigation sur le Saint-Laurent. Quatre ans plus tard, il met sur pied
la Ligne du Peuple, ligne de vapeurs ind閜endante entre Qu閎ec et
Montr閍l, qui permet ses concitoyens de voyager meilleur prix.
Jos Dor

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